Dans ce contexte très particulier il nous semblait nécessaire de proposer une solution de valorisation des produits 0-3 ans aux éleveurs d’anglo-arabes afin de les soutenir dans leur effort de sélection et garder la motivation pour l’avenir de la filière.
Ainsi l’ANAA souhaite maintenir les finales d’élevage anglo-arabe et son système de qualification.
Les organisateurs en région sont donc invités à programmer les épreuves anglo-arabe dans le respect des normes sanitaires en vigueur et des protocoles associés, de préférence entre le 15 juillet et le 31 août en espérant une évolution positive à la fin de l’état d’urgence sanitaire et par conséquent un assouplissement des conditions de rassemblements. Cependant dès le 11 mai la reprise des concours d’élevage est autorisée, en respectant le protocole transmis par la SHF.
Concernant les primes de concours d’élevage et les primes PACE, nous attendons à ce jour des précisions sur l’enveloppe 2020. Les aides du programme d’élevage anglo-arabe sont maintenues.
Concernant les finales d’élevage Anglo-Arabe, elles restent pour l’instant programmées du 18 au 20 septembre à Pompadour mais ne pourront revêtir un caractère international. Le système de qualification des chevaux reste inchangé par rapport à l’an dernier ( se référer au règlement technique).
L’ANAA s’attache particulièrement à rendre attractives ses journées malgré le contexte. Elle souhaite dans cet état d’esprit donner la possibilité à un maximum de public de pouvoir assister aux épreuves. Ainsi l’ANAA prévoit la retransmission en direct de toutes les épreuves anglo-arabes et la possibilité pour les éleveurs concernés de récupérer leurs vidéos gratuitement. Elle envisage également de conserver une soirée pour permettre d’échanger entre éleveurs et cavaliers. Le programme précis de ses journées est en cours d’élaboration et sera bien évidement tributaire de l’évolution de la situation. Si toutefois la conjoncture ne permettait pas l’organisation de la finale à la date prévue, l’association réfléchirait à un autre projet attractif pour les éleveurs.
(crédit photo Anaïs Levé)